Deux hollandais, notre cher secrétaire Helmuth Dekkers, et son ami Roland Schuyer; tous deux au-delà de 200 BIGs au classement général, ont organisé un voyage allémano-austrien à la fin de ce mois d'août. Au début, ils ont programmé un monstre, encore jamais grimpé intégralement sur le vélo par personne, depuis que l'asphalte a fondu et s'est désintégré sous l'effet de l'hiver et de la pente. Simplement, comme ils vous l'expliquent ci-dessous, certaines sections demandent du courage, de la folie et un certain sens du cirque...
Sur la photo, Helmuth dans un secteur à 40% ...
Lisons les commentaires d' Helmuth et Roland :
HD : " C'est une grimpée terrible. La première partie jusqu'à See Alpe (4.25km) a de nombreuses parties à 20-25%, mais c'est encore réalisable sur un vélo. Alors, on y retrouve une section plus plate puis les misères commencent. Des secteurs au-delà de 30% voire plus. Plusieurs fois, je pus rouler et grimper d'une zone plate (dans une épingle) à la suivante d'un seul coup, avant de reprendre mon souffle, une ligne droite à la fois..."
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avant de réattaquer un nouveau morceau. Certaines sections, je ne les ai faites que partiellement, car la pente était trop forte même en zigzagant des deux côtés de la route, alors je marchais le moins possible et je tentais de me relancer. Parfois, je n'y arrivais pas, il fallait pousser jusqu'à l'épingle suivante. D'autres ections moins pentues sont si gravillonnées que la roue arrière patine et que le roulage doit aussi s'arrêter mais là, on peut repartir. D'après mon compagnon de galère, Roland, je réalisai environ 80% des 3,5 derniers kilomètres sur le vélo. Quelle ascension brutale ! La météo n'était pas si belle avec des nuages qui confirmaient le nom de l'ascension. Sur la partie sommitale, on avait même du brouillard et de la bruine. Sur la photo à 42%, on me voit portant un sac à dos rouge à l'ouvrage, mais peu après je dus m'arrêter. Sans l'aide et le poussage de Roland, je n'aurais pas pu redémarrer vu la difficulté de cliquer les pédales au redémarrage. Malgré tout, nous arrivâmes finalement au sommet d'une extraordinaire avanture que nous n'oublierons pas de sitôt. Maintenant, nous pouvons la raconter car nous l'avons vécue, l'ascension du monstre Nebelhorn."
RS : "C'est l'enfer sur ce monde terrestre. Cailloux, pluie et pentes à plus de 30%, je suis tombé deux fois et je fus heureux de revenir à Oberstdorf chez les humains. Helmuth l'a cyclé environ 80% dans les 4 derniers kilomètres, je l'ai seulement réalisé à 70%.
Mais après, qu'est-ce que la bière était bonne ;-) "